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EARI16-048: Vérification de l’affaissement sclérotique des bleuets et évaluation des fongicides quant à la lutte contre les maladies des bleuets sauvages au Nouveau-Brunswick

Applicant: Bleuets NB Blueberries

Chef de projet: Michael Tesfaendrias

Année(s) de projet: 2016 -2019      État: Complète

Source de financement: Canada/Nouveau-Brunswick cultivons l'avenir 2(Programmes non liés à la gestion des risques de l'entreprise)

Programme de financement: Facilitation de la recherche et de l'innovation en agriculture

Objectif: Déterminer la présence, la distribution et la gravité de l’affaissement sclérotique dans les champs de bleuets du Nouveau-Brunswick. Il s’agira alors de vérifier les champs de bleuets afin de déterminer si le sclérote est présent, en recueillant des échantillons de tissu de divers champs du Nouveau-Brunswick et en analysant les échantillons pour établir si on y retrouve l’agent pathogène en plantant les échantillons sur le support de croissance en laboratoire. Effectuer des essais en champ afin d’évaluer les nouveaux fongicides de lutte contre les maladies foliaire et des petits fruits dans les cultures de bleuets sauvages.

Livrables: Le projet se penchera sur l’ampleur de l’affaissement sclérotique dans les champs de bleuets sauvages du Nouveau-Brunswick. Le projet fournira de multiples essais de fongicides qui faciliteront l'homologation du produit utilisés pour les bleuets sauvages. L’information recueillie dans le cadre des essais de vérification des maladies et des fongicides sera communiquée aux autres partenaires et elle complétera les programmes d’homologation en place. Les renseignements obtenus dans le cadre des essais de vérification et sur le terrain seront transmis à toute l'industrie du bleuet au Nouveau-Brunswick lors de journées champêtres, d’ateliers, de réunions, ainsi que sous forme de fiches techniques et de rapports de projet.

Sommaire: Relevé des chutes de baies dues à la pourriture sclérotique : d’après les résultats du relevé, aucune chute de baie due à la pourriture sclérotique n’a été constatée dans les champs de bleuets sauvages étudiés en 2016. L’agent pathogène S. sclerotiorum n’a pas été isolé dans les échantillons recueillis pendant la première période (début juin à mi-juin) et la seconde période (fin juin) d’échantillonnage. En 2015, l’agent pathogène S. sclerotiorum avait été isolé dans un des champs de bleuets sauvages étudiés (10 champs de bleuets sauvages et 2 champs de bleuets en corymbe), avec une incidence de 2 %. La faible incidence en 2015 ou son absence dans l’étude de 2016 ont indiqué que les chutes de baies dues à la pourriture sclérotique dans les champs du Nouveau-Brunswick sont minimes ou absentes dans la majorité des champs. Ce résultat pourrait être associé à la faible présence de l’inoculum du S. sclerotiorum dans la plupart des champs de bleuets. D’autres champignons pathogènes ont été également isolés dans les échantillons de tissus végétaux de bleuets sauvages. Les champignons pathogènes isolés étaient Colletotrichum spp., Alternaria spp., Fusarium spp., Botrytis sp. et Pestalotiopsis sp. Évaluation des fongicides pour combattre les maladies des bleuets (moisissure grise et pourriture sclérotique) au Nouveau-Brunswick : en 2016, l’incidence de la pourriture sclérotique s’échelonnait de modérée à élevée dans la majorité des régions productrices de bleuets au Nouveau-Brunswick. Il a donc été nécessaire de faire des applications de fongicide dans toutes les régions productrices de bleuets sauvages afin de gérer la pourriture sclérotique. Aucune différence significative de l’incidence de la pourriture sclérotique n’a été observée entre les différents traitements. Cependant, l’incidence de la maladie dans les champs traités par une ou deux applications de Bravo (durant l’année de pousse végétative) et de Tilt, puis de Switch (année de récolte, traitements 5 et 8) était relativement faible comparativement à l’incidence observée dans les champs témoins non traités (traitement 1). L’incidence de la maladie a été réduite jusqu’à 8,7 % dans les champs traités comparativement aux champs témoins non traités. Aucune différence de rendement total n’a été observée entre les traitements. Les données recueillies mesuraient le rendement total de la récolte (tous les fruits récoltés dans la zone d’échantillonnage) et non le rendement commercialisable. En production commerciale, les bleuets sont triés aux chaînes de conditionnement afin d’éliminer les fruits infectés. Les fruits présentant des symptômes visibles de maladie sont jetés. Ainsi, le rendement commercialisable des cultures de bleuets non traitées serait inférieur par suite de l’élimination des fruits infectés.


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